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La cryothérapie

Effets de la Cryothérapie Corps Entier

Indications

La CCE reprend tout d’abord les effets du froid appliqué localement (antalgique, anti-inflammatoire et anti-hémorragique). Ces effets recherchés sont expliqués par des phénomènes vasomoteurs, de neuroconduction et biochimiques.

C’est le choc thermique qui est à la base des effets cliniques de la CCE. Pendant quelques minutes, le corps entier est exposé à une température pouvant aller jusqu’à -140°C. L’objectif est de stimuler le corps humain de façon à déclencher les réflexes de lutte contre le froid extrême.

Il s’en suit une série de réactions en cascade avec pour conséquence une accélération de la réparation tissulaire

Indications Cryothérapie Corps Entier


-Rhumatismes inflammatoires.
-Spondylarthrite ankylosante, polyarthrite rhumatoïde, arthrose.
-Psoriasis et Lichen plan.
-Fibromyalgie.
-Spasticité musculaire.
-Neurodermites.
-Contusion musculaire.
-Tendomyopathie.
-Traitement anti douleur.
-Stress.
-Trouble du sommeil.
-Dépression.
-Migraine.
-Fatigue chronique.
-Sclérose en plaques (réduit la spasticité et entretient la souplesse musculo-articulaire).
-Accélère les processus de cicatrisation.
-Amélioration de la rééducation du sportif blessé, en phase de renforcement .
-Préparation du sportif à la compétition et à la récupération après l’effort.

 

La cryothérapie corps entier et la médecine sportive

Médecine du sport, physiothérapie, rééducation (I)

 

Une grande expérience dans le traitement des traumatismes sportifs contribue au développement de plus en plus important de la cryothérapie corps entier et à la reconnaissance de l’efficacité de cette méthode. Krzysztof Zimmer


Cet article décrit l’influence des basses températures sur l’organisme et l’utilisation de la cryothérapie corps entier dans la médecine du sport. Y sont également présentés ses effets très positifs notamment dans le traitement des traumatismes aigus et de surcharge mais aussi dans le processus de régénération biologique et dans l’amélioration des dispositions psychophysiques des athlètes pratiquant les différentes disciplines sportives.

Le sport professionnel moderne pousse les athlètes jusqu’aux limites de la résistance du corps humain. Avec le perfectionnement des méthodes d’entraînement, ces limites sont régulièrement dépassées et il est difficile de définir le véritable terme des possibilités humaines dans la course incessante aux records. La commercialisation du sport et la popularité des grandes compétitions sportives à la télévision et, par conséquent, les sommes de plus en plus importantes payées aux sportifs aggravent cette situation. Tout cela crée de nouveaux problèmes médicaux. De nouvelles maladies liées à l’entraînement sportif intensif apparaissent. Il existe ainsi une pression du milieu sportif qui pousse à trouver des solutions pour soigner plus rapidement et plus efficacement les conséquences de nombreux traumatismes sportifs traditionnels. La médecine du sport doit ainsi satisfaire à ces nouvelles exigences. C’est pourquoi on recherche de nouvelles méthodes et on applique les techniques médicales les plus modernes pour que les sportifs blessés puissent reprendre leur activité le plus vite possible.

Certains traumatismes sportifs sont dus à l’action de forces de grande intensité et alors on les nomme "aigus" - ils sont presque imprévisibles et les possibilités de prévention sont donc restreintes. Par contre, la plupart des traumatismes sportifs se produisent suite à l’action répétitive de forces de faible intensité sur de longues périodes. Ces traumatismes, chroniques ou "de surcharge", exigent une approche diagnostique et curative spéciale. Dans ce cas, des mesures préventives s’imposent.

La plupart des traumatismes chroniques résultant de la pratique intensive du sport se manifestent par la douleur et la tuméfaction, donc par les symptômes de l’inflammation. Depuis très longtemps, on sait que pour remédier à l’inflammation, il est bon de baisser la température localement au niveau du traumatisme. Les progrès de la cryogénie, science examinant la réaction de la matière aux températures extrêmement basses, ont permis de trouver un moyen pour lutter efficacement contre l’inflammation des tissus - la cryothérapie.

Le refroidissement des tissus non seulement diminue le rendement de la respiration cellulaire mais aussi libère certains enzymes des cellules endommagées. Ce qui stoppe la dislocation des liaisons très énergétiques (ATP, sucres simples, glycogène) ainsi que la production des bradykinines, des prostaglandines et de l’histamine. Grâce à la réduction de la perméabilité de l’endothélium des vaisseaux sanguins, les risques de tuméfaction diminuent car la contraction des vaisseaux réduit le saignement.

Les températures extrêmement basses ont aussi une influence importante sur le système nerveux. La vitesse de transmission des stimulus diminue et par conséquent, la sensation de douleur également. Une étude sur la stimulation de la production des endorphines est en cours mais ses résultats ne sont pas encore confirmés. Par contre, l’étude de l’influence du froid sur le collagène (élément des tendons, des ligaments et des muscles) a montré que le froid rend les fibres plus élastiques et ainsi plus résistantes à l’extension. De plus, l’influence du froid sur les muscles limite la spasticité et diminue la tension inter tissulaire. Enfin, les résultats des examens concernant l’influence stimulante des températures extrêmement basses sur le système immunitaire sont très intéressants, surtout en ce qui concerne l’immunité cellulaire.

Toutes ces possibilités que crée l’application du froid rendent la cryothérapie très attractive dans la médecine sportive. Le froid peut être appliqué aussi bien dans le traitement des traumatismes "aigus" ou "de surcharge" que dans la régénération biologique.

 

Le traitement des traumatismes sportifs chroniques

La cryothérapie corps entier joue un rôle important dans le traitement des traumatismes sportifs provoqués par des microtraumatismes répétitifs. L’application des températures extrêment basses sur le tissu conjonctif et sur le collagène permet d’améliorer la qualité de la guérison des éléments endommagés stabilisant les articulations, les insertions musculaires, les tendons et les ligaments.

Il est conseillé d’inclure la cryothérapie dans le programme thérapeutique du stade initial de l’affection de la coiffe des rotateurs. Cette affection est fréquemment rencontrée aussi bien dans le sport professionnel qu’amateur, surtout dans les disciplines liées au lancer et dans celles où l’on se sert d’une raquette (le tennis, le squash, le badminton et le hockey) ainsi que dans la natation et l’aviron. L’étroitesse du système musculaire stabilisant l’articulation du bras provoque une douleur intense et limite la mobilité de l’articulation. Dans ce cas-là, un diagnostic précis est indispensable pour établir le programme du traitement. Dans le stade initial de l’affection de la coiffe des rotateurs, le traitement fonctionnel est la méthode la plus adaptée. Mais à un stade plus avancé une opération et ensuite une rééducation intense sont nécessaires. L’application de la cryothérapie corps entier joue un rôle important dans ces deux méthodes. Le froid extrême fait diminuer la tuméfaction au-dessous de l’épaule et l’effet anesthésique permet de faire des exercices fortifiant pour le muscle deltoïde ce qui améliore la stabilité de l’épaule et permet de reprendre plus vite un entraînement technique.

Avec la popularité croissante des clubs de remise en forme et de musculation, les entraînements visant à développer la masse musculaire provoquent de plus en plus de syndromes chroniques comme les neuropathies de pression. Prenons par exemple les syndromes suivants : l’étroitesse de l’orifice supérieur du thorax causée par l’hypertrophie ou l’atonie des muscles obliques, et l’arcade de Frosh et Kiloh-Nevin, un syndrome du nerf interosseux antérieur.

Le syndrome nommé l’étroitesse de l’orifice supérieur du thorax consiste en une compression du faisceau vasculaire et des éléments du plexus brachial situé au-dessus de la clavicule. Les causes de cette compression sont nombreuses. Le plus souvent c’est une côte cervicale supplémentaire ou les bords hypertrophiés et souvent atoniques des muscles obliques. Si on diagnostique une côte cervicale, une opération est nécessaire. Sinon la compression peut être provoquée par les ventres hypertrophiés des muscles obliques. Cette pathologie se rencontre surtout dans les sports de force où un entraînement intense accompagné d’un dopage pharmacologique parfois illégal peuvent conduire à une surcharge musculaire qui provoque la compression du faisceau neurovasculaire.

Le syndrome de l’arcade de Frosh, c’est-à-dire le syndrome du compartiment du muscle supinateur, se produit quand le bord hypertrophié de ce muscle ou la vésicule se faisant entre le tendon du biceps et le radius pressent le nerf radial en provoquant les symptômes de sa parésie.

Le syndrome Kiloh-Nevin est un syndrome touchant le nerf interosseux antérieur. Ce nerf peut être compressé dans l’avant-bras. Le principal symptôme est l’impossibilité de plier les articulations phalangiennes du pouce et de l’index. Ce symptôme est souvent mal interprété, en effet, le diagnostic généralement établi étant celui d’une atteinte du tendon.

Dans les cas critiques, ces syndromes nécessitent une opération mais remarqués et diagnostiqués au stade initial, ils peuvent être soignés par l’application de la cryothérapie corps entier. Les températures extrêmement basses font réduire la tension inter tissulaire dans les muscles, ce qui peut libérer la compression des nerfs avec les symptômes qui y sont associés. Par la suite, le changement des méthodes d’entraînement et du matériel sportif ainsi que les exercices compensatoires aideront à guérir ces syndromes.

La cryothérapie corps entier est souvent appliquée dans le traitement des enthésopathies, c’est-à-dire des syndromes de l’endommagement des insertions tendineuses. Nous pensons avant tout à l’inflammation de l’épicondyle de l’humérus ou "tennis elbow" ("le coude du tennisman"), à l’inflammation de l’épitrochlée de l’humérus ("le coude du golfeur"), à l’inflammation calcifiante du tendon du muscle sous-épineux et à l’inflammation du tendon plantaire. Dans ces syndromes, le plus important est de supprimer la douleur et ensuite de faire des exercices renforçant les muscles dont les insertions ont été endommagées. L’efficacité analgésique et anti-inflammatoire de la cryothérapie générale fait qu’elle donne de meilleurs résultats que les traitements classiques.

L’entraînement intense dans certaines disciplines sportives cause des douleurs. Celles-ci ont lieu suite à la hausse de la tension tissulaire causée par les réactions biochimiques dans les muscles qui sont fatigués. Traditionnellement, en cas de syndrome des périostites tibiales (« shin splints »), les athlètes faisaient un massage avec de la glace pour soulager efficacement leurs douleurs. Dans ce contexte, l’application de la cryothérapie corps entier est évidente. Les réactions enthousiastes des coureurs qui fréquentent systématiquement la chambre cryogénique ont permis de propager cette méthode parmi les athlètes.

La cryothérapie corps entier est également appliquée dans le programme du traitement des fractures de fatigue chez les sportifs. La fracture de fatigue se produit suite aux microtraumatismes qui dans la partie surchargée de l’os provoquent une fente de fracture, souvent invisible durant les examens radiologiques classiques. On la diagnostique à l’aide d’un examen scintigraphique ou de l'imagerie par résonance magnétique (IRM). Les manipulations cryogéniques réduisent la douleur et améliorent les conditions de guérison de ces fractures.

 

Extrait du site "icce.fr/centre-cryotherapie-corps-entier.php"

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